Titre : | Création et schizophrénie | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean Oury, Auteur | Editeur : | Paris : Galilée | Année de publication : | 1989 | Collection : | Collection Débats | Importance : | 1 vol. (209 p.) | Format : | 15 x 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7186-0354-4 | Note générale : | Cet ouvrage offre à la fois une réflexion théorique et un témoignage clinique. Il invite à repenser la schizophrénie non comme un simple "trouble" à traiter, mais comme une expérience existentielle complexe. L'auteur y développe différentes réflexions dans lesquelles il analyse les mécanismes psychiques en jeu dans la schizophrénie, les mettant en regard avec le processus de création. Il explore également l’importance du cadre institutionnel dans la prise en charge des patients schizophrènes, mettant en lumière les rôles majeurs de la communauté, de la parole et plus largement des ateliers artistiques. | Langues : | Français | Catégories : | Art et maladies mentales Art et maladies mentales -- Actes de congrès Psychiatrie -- Histoire Psychothérapie institutionnelle Schizophrénie
| Mots-clés : | essai art et psychiatrie psychopathologie histoire de la psychiatrie schizophrénie psychothérapie institutionnelle atelier | Résumé : | 4ème de couverture : "La création esthétique dans son architectonie : procédure d’émergence, « d’élan retenu ». Jusqu’à la limite ou l’absence est en œuvre : « absence d’œuvre », pulsation, prise dans une forme tissée de rythme, « gestaltung » d’un espace, d’un site, d’une ligne. Cette simplicité extrême s’interroge sur son propre apparaître, son matériau, son « être » singulier. Corrélation entre sublimation et subliminaire, là où le vide « s’aesthésise », se courbe dans l’invention d’une juste mesure. Cet espace est celui de l’ « artiste », rare, qui l’atteint par sa disposition particulière et par son travail incessant, en deçà de toute intentionnalité. Dimension pré-représentative, pré-égoïque. Ce « pré » où se manifeste aussi, par une autre nécessité, la reconstruction vicariante du schizophrène après l’éclatement, la catastrophe existentielle : fonction inchoative, après le déluge. Rassemblement qui fait « œuvre » impossible de son corps. C’est le même espace, le même site : zone de rencontre d’un effort incessant de recollection et d’une disposition presque passive, d’un don impératif marqué du sceau destinal de l’artiste.
Ce cheminement, à travers les pièges de l’aliénation massive – sociale, esthétique, consommatoire –, est peut-être une voie d’approche d’une psychopathologie concrète. Logique poétique d’une sous-jacence qui, par moments, apparaît dans sa nudité." |
Création et schizophrénie [texte imprimé] / Jean Oury, Auteur . - Paris : Galilée, 1989 . - 1 vol. (209 p.) ; 15 x 24 cm. - ( Collection Débats) . ISBN : 978-2-7186-0354-4 Cet ouvrage offre à la fois une réflexion théorique et un témoignage clinique. Il invite à repenser la schizophrénie non comme un simple "trouble" à traiter, mais comme une expérience existentielle complexe. L'auteur y développe différentes réflexions dans lesquelles il analyse les mécanismes psychiques en jeu dans la schizophrénie, les mettant en regard avec le processus de création. Il explore également l’importance du cadre institutionnel dans la prise en charge des patients schizophrènes, mettant en lumière les rôles majeurs de la communauté, de la parole et plus largement des ateliers artistiques. Langues : Français Catégories : | Art et maladies mentales Art et maladies mentales -- Actes de congrès Psychiatrie -- Histoire Psychothérapie institutionnelle Schizophrénie
| Mots-clés : | essai art et psychiatrie psychopathologie histoire de la psychiatrie schizophrénie psychothérapie institutionnelle atelier | Résumé : | 4ème de couverture : "La création esthétique dans son architectonie : procédure d’émergence, « d’élan retenu ». Jusqu’à la limite ou l’absence est en œuvre : « absence d’œuvre », pulsation, prise dans une forme tissée de rythme, « gestaltung » d’un espace, d’un site, d’une ligne. Cette simplicité extrême s’interroge sur son propre apparaître, son matériau, son « être » singulier. Corrélation entre sublimation et subliminaire, là où le vide « s’aesthésise », se courbe dans l’invention d’une juste mesure. Cet espace est celui de l’ « artiste », rare, qui l’atteint par sa disposition particulière et par son travail incessant, en deçà de toute intentionnalité. Dimension pré-représentative, pré-égoïque. Ce « pré » où se manifeste aussi, par une autre nécessité, la reconstruction vicariante du schizophrène après l’éclatement, la catastrophe existentielle : fonction inchoative, après le déluge. Rassemblement qui fait « œuvre » impossible de son corps. C’est le même espace, le même site : zone de rencontre d’un effort incessant de recollection et d’une disposition presque passive, d’un don impératif marqué du sceau destinal de l’artiste.
Ce cheminement, à travers les pièges de l’aliénation massive – sociale, esthétique, consommatoire –, est peut-être une voie d’approche d’une psychopathologie concrète. Logique poétique d’une sous-jacence qui, par moments, apparaît dans sa nudité." |
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